Mercredi 11 au soir, nous
finalisions nos tupperware de bouffe, nos sacs hermétiques décath (une
révélation!), notre matos de cloture, nos couteaux suisses, nos
chaussettes de rechange, nos frontales, nos médocs... et nos ponchos -
en prenant soin toutefois de ne pas emmener l'individu tigré qui se
dissimule dans le paquetage :
Après une bien trop courte nuit, à l'heure où blanchit la campagne, nous sommes donc partis...
... pour une journée qui devait compter environ 28km.. et qui finira par
en faire 37, nous obligeant à quitter nos monts du lyonnais, à
traverser la "frontière" fatidique de la vallée du Gier pour monter dans
le parc du Pilat :
Sur les coups de 8h du matin, les participants sont donc fins prêts pour le départ.
Poney porte la tente, et dans ses sacoches : de la bouffe, des ponchos, de l'eau
Ruby porte les duvets, la bâche, le matériel de maréchalerie, le réchaud, les popotes et de l'eau également :
Sultan a en charge le matos de cloture dans son boudin (piquets de tente transformés en piquet de cloture, fil bobine, isolateurs et electrificateur) - ainsi que le reste de la bouffe (les denrées fraiches, admirablement conservées dans la sacoche-isotherme de Nariane !)
C'est parti !
Le temps est vaguement menaçant, mais finalement, on n'aura pas de pluie (ce jour-ci en tous cas)
La désormais célèbre traversée de Rive de Gier. Charme bucolique au rendez-vous.
a) je mets mon clignotant
b) je regarde dans mon rétroviseur
c) je m'engage dans la voie de gauche
On remonte en face. Ayé, on est dans le Pilat!
Vue sur les Monts du Lyonnais i.e. là-d'où-on-vient
Même vue, avec un appareil différent...
"hého, les copains !"
Pause avant Dizimieux pour manger quelques pissenlits pour les uns et cookies pour les autres
Chemins humides...
Arrivée dans les monts d'arrée..
Vers 11h du matin, nous sommes donc au lieu dit "les roches de Marlin" - un plateau un peu magique entouré de genêts où il se dit que le diable aurait déposé des pierres en forme de dolmens...
Vue de Nariane
Les "roches de Marlin". Poney grimpe dans la rocaille. Instant photo obligé.
On redescend sur Ste Croix en Jarez...
Chartreuse en vue !
Popon & moi, dans un déliceux camaïeu de beigeasse :
On installe les chevaux à proximité des bancs, et on sort le cassedalle !
Mais une dame vient nous dire qu'il existe une aire pour les randonneurs
à quelques centaines de mètres de là, où l'on trouvera herbe, rivière,
wc et talbes de picnic.... et surtout où on ne sera pas susceptibles de
mettre du crottin sur les plates bandes du maire !
Effectivement, le coin est sympa et on y trouve tout le confort modèèèèrne : tables de pic nic, ruisseau, herbe verte, WC...
le repas du jour : jambon sec, fromzi du marché et concombre sur pain noir.
Sur les coups de 13h, un ptit café pour se donner du coeur à l'ouvrage avant la montée au col de Pavezin (et pour faire dormir les chevaux qui n'avaient pas pu se reposer puisqu'ils avaient brouté pendant le pic nic!)
Une fois au-dit col de Pavezin. La montée (au galop pour une grande part) fut un jeu d'enfant
Arrivée dans des bois, qui nous offrent notre première vue sur la vallée du rhône et les Alpes. Ca y est, on est dans le "pilat rhondanien", comme le dit la brochure...
Juju, garde forestier
Les filles
On tente un chemin de traverse...
Infructueusement ! Mais les crêts nous regardent...
Contente
Finalement, on décide de suivre l'itinéraire équestre conseillé par nos amies les pancartes du syndicat d'initiative du Pilat. C'est une riche idée qui me dispense de regarder la carte (tant mieux, la portion qu'on prend n'est pas dessus !)
Ravitaillement à Pélussin
Vers 8h, on trouve notre coin de bivouac
On sécurise un petit parc le temps d'installer le matos (paddocks, tente etc.)
Matos
Tente
On met les poneys au niouf
On pourrait presque croire que c'est spatieux, vu comme ça, de dormir à 3 dans 1m10 de large...
A table !
Au menu : saucisses de Montbeliard et lentilles corail...
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