mercredi 24 novembre 2010

EQUIRANDO JOUR 8 : Pierre Châtel -> Vizille

Dernier jour....

Le temps est gris et brumeux au réveil, sur le lac. Ca ne sera pas cette fois ci que je me baignerai avec mes juments !


Les chevaux sont prets pour la 15aine de km qui nous sépare de Vizille... Mon transporteur viendra me prendre en début d'après midi..

Le soleil sort parfois des nuages
Puis la brume retombe


J'ai encore les godasses trempées de l'orage de la veille.., du coup opération sac plastic pour garder les chaussettes sèches





et voilà.... la fin d'une semaine vraiment exceptionnelle.

mardi 23 novembre 2010

EQUIRANDO JOUR 7 : Mens->Pierre Chatel

C'est reparti pour l'avant dernier jour.
Préparation des montures
Et c'est reparti pour encore une bonne 30aine de bornes


Le temps est correct, mais menaçant par endroit


Evidemment, y'a le jus ! Alain descend de cheval pour aller voir comment bidouiller un passage.

Pendant ce temps là, Saphire rentabilise le temps de pause en s'adonnant à une activité plaisante...
Notre Mc Alain Gyver a donc couché les fils et nous sommes passés dessus (j'avais un peu peur que les juments bondissent pour ne pas toucher le fil, mais finalement, toute la troupe est passée dans le calme).

Quelque mètres plus loin, seconde embuche : un tronc in the middle of the chemin !
Rétrospectivement, on comprend que l'agri ce soit dit que le chemin était de fait condamné..

Mes 2 pépettes & moi passons en prems, et regardons le reste de la troupe se débrouiller :
Finalement, ça sera la solution économique : contournement par la droite !
Je prends le dextre poulichon et laisse gros chien se gérer tout seul dans les branchages





Petite maison du coin :

Nous nous apretons ensuite, après être redescendus dans la vallée, à franchir ce petit pont de pierre :









12 chevaux viennent donc de passer le DRAC (puisque c'est le nom de cette rivière que le petit pont nous a fait franchir) et s'acheminent donc vaillamment vers La Mure, bourgade d'environ 5000 âmes, connue (enfin il parait) pour avoir été traversée par napoléon à son retour de l'île d'Elbe. Mazette dis donc.



La bonne blague tant attendue...
installation du camp de base



Avec chacun sa conception de la gastronomie..


Et un art du recyclage que seuls les grands randonneurs ont...




Allez, c'est bien beau de déconner, mais il faut se remettre en route ! C'est pas l'tout, mais on a des combi-Volkswagen-orange à croiser nous !



La fameuse traversée de La Mure


Finis les hauts plateaux.... retour à la civilisation et à l'urbain !

On s'achemine donc vers notre étape du soir, Pierre-chatel.

Quand tout à coup.....

Ce qui n'était pas encore arrivé, mais qui devait fatalement arriver, arriva :

"Pétard, on dirait bien qu'il commence à flotter" (c'est en substance ce qu'on peut lire dans le regard alarmé de notre cher Alain)
Qu'a cela ne tienne, tout le monde dans son plus beau costume sac-poubelle et roulez jeunesse !
A ce moment là on a encore un sens de l'humour assez développé.

Vient ensuite un épisode assez pénible où, toujours sous cette flotte battante et sous les KRAAAAAKKKK de la foudre ne tombant pas bien loin, et faisant écho dans les montagnes avoisinantes, on se perd à quelques kilomètres de notre point d'arrivée..
C'pas grave, c'est pas comme si on était sous l'orage...

Après maintes tentatives de couper à travers champs et bois, on finit par retrouver un itinéraire balisés, et la route pour le camping qui sera notre lieu de repos du soir est trouvée :


Ce soir là, au moment nous devons monter les paddocks, desseller, et accessoirement monter notre tente sous une pluie battante !
... orage, fringues trempées, affaires qui étaient dans le bât trempées aussi, sac de couchage à tordre, et pas un habit sec à se mettre sur le poil

Le pire restait les godasses de rando imbibées de flotte (en mode schoui schouik quand on marche) et les chaussettes trempées et gelées qui laissaient présager un petit rhume des familles le lendemain...
Alors n'écoutant que notre courage, Jess et moi sommes parties fouiller dans le grenier du camping, et avons trouvé ... chaussures à nos pieds



Pis il a fallu se réchauffer, par tous les moyens

Pis il a fallu guincher

Qui qui danse le madison avec ses éperons ??

Du coup j'ai troqué mes chaussures de bal de bourrée auvergnate, contre des escarpins de vair mes tongs, dont j'ai prématurément accéléré la mort ce soir là . Le lendemain -> au feu !

Et puis il a fallu encore se réchauffer!


Et voilà la fine équipe d'équirandins, un soir d'orage, quelque part dans le Triève... (au passage, vous noterez que Jess avait eu en renfort des supers chaussures de rando sèches amenées gracieusement par Ludivine, tandis que d'aucun arboraient des sacs plastocs dans leurs boots, des chaussettes winnie l'ourson, ou des claquettes en paille...